Quand je partirai
J'ai trouvé deux traductions de ce poême amérindien. Selon les sensibilités et les situations l'une ou l'autre peut être préférable... à vous d'apprécier ; les deux sont superbes de toute façon, et peuvent très bien être "offerte" à des non croyants.
Quand je partirai,
libérez-moi, laissez-moi aller.
J’ai tant de choses à voir et à faire.
Ne vous attachez pas à moi à travers vos larmes.
Soyez heureux de toutes les années passées ensemble.
Je vous ai donné mon amour et vous pouvez seulement deviner combien de bonheur vous m’avez apporté.
Je vous remercie pour l’amour que vous m’avez témoigné, mais il est temps maintenant que je poursuive ma route.
Pleurez-moi quelque temps, si pleurer il vous faut.
Et ensuite, laissez votre peine se transformer en joie, car c’est pour un moment seulement que nous nous séparons.
Bénissez donc les souvenirs qui sont dans votre cœur.
Je ne serai pas très loin, car la vie se poursuit.
Si vous avez besoin de moi, appelez-moi, je viendrai.
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai près de vous.
Et si vous écoutez avec votre cœur, vous percevrez tout mon amour autour de vous, dans sa douceur et sa clarté.
Et puis, quand vous viendrez à votre tour par ici, je vous accueillerai avec le sourire et vous dirai : « Bienvenue chez nous ! »
Anonyme
Quand je ne serai plus là, libérez-moi, laissez-
J´ai tellement de choses à faire et à voir,
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants envers ces belles années,
Je vous ai donné mon coeur,
Et vous, vous pouvez seulement deviner le bonheur que vous m´avez apporté.
Je vous remercie pour l´amour que chacun m´a donné,
Mais maintenant, il est temps de voyager seul.
Dans un premier temps vous éprouverez de la peine,
Mais la confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés quelques temps,
et les souvenirs viendront apaiser votre douleur ;
Je ne suis pas loin, la vie continue...
Si vous en sentez le besoin,
appelez-moi et je viendrai,
Et même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.
Si vous écoutez votre coeur, vous ressentirez clairement
La douceur de l´amour que j´apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Détaché de mon corps, je suis présent avec les Esprits.
Inutile de vous recueillir sur ma tombe,
Je n´y suis pas, je n´y dors pas.
J´habite dans les mille vents qui soufflent,
Je rayonne dans le scintillement des cristaux de neige,
J´accompagne la lumière qui traverse les champs de blé,
Je vous mouille de la douce pluie d´automne ;
C´est moi qui éveille les oiseaux dans le calme du matin,
Et fais briller l´étoile dans la nuit.
N´allez donc pas sur ma tombe pour pleurer,
Je n´y suis pas,
Je ne suis pas morte.
Anonyme