Les chevaliers de Notre Dame

(Quatrième article)

Sur le blog d'origine, (http://tapriere.skyblog.com/, mon oncle le Père Jean Michal, Oblat de Marie Immaculée (O.M.I) a déposé quelques commentaires en tant que cahier de retraite. Il m'a semblé intéressant de vous les faire partager non comme commentaires, mais comme articles d'une retraite suivie.

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J'ai trouvé sur internet une retraite de Carême proposée par les Jésuites. Le thème : "Croire à la Bonne Nouvelle". Je m'y suis inscrit et j'en suis content. Pour s'inscrire, il faut aller au site Notre Dame du web, dont voici le e-mail :
www.ndweb.org

Ceci étant dit, je continue la visite de mes souvenirs.

Je ne quitterai pas l'époque du collège sans souligner que, tout naturellement, sans bien m'en rendre compte, j'avais pris pour traverser la période des turbulences de l'adolescence les moyens que l'Église recommande : confession fréquente et prière à Notre Dame (je m'étais inscrit à un groupe de prière qui se réunissait une fois par semaine dans une petite chapelle, désaffectée mais très belle, qui se trouvait dans un coin de la cour de récréation des "grands". On disait qu'autrefois, quand les anciens bâtiments étaient ceux d'un couvent de religieuses, cette petite chapelle avait été construite pour abriter un fragment de la couronne d'épines du Christ : d'ou son nom : la chapelle de la Sainte Epine ; cette chapelle était comme une réplique de celle construite par Saint Louis et qui fait partie maintenant du palais de justice à Paris.

Ce groupe de prière se nommait fiérement: "les chevaliers de Notre Dame".

Et quand je pense à ces années lointaines, je ne peux que remercier le Seigneur qui m'a inspiré ce recours continuel à la confession et à Notre Dame tout simplement parce que je voulais être en état de communier quand j'allais plusieurs fois chaque semaine servir la Messe de l'un ou l'autre des prêtres...

Il y avait beaucoup d'autels en ce temps-là ; il n'était pas encore question de concélébration ; les années 34-40 étaient bien avant le concile commencé en 1961 !

Cette persévérance dans la prière, la confession et la communion ne vient vraiment pas de moi, et je crois qu'Albert Rey, André Charvet et Jacques Chataing - les 3 de la classe qui, comme moi se sont orientés vers le sacerdoce, peuvent le dire : Pourquoi, Seigneur, pourquoi cet appel, auquel nous n'avons pas pu résister et qui pourtant nous a faits libres ?